De tous temps, nos parents furent querelleurs ...

Les liens sont souvent "Magicien"

suffit de remplacer "pierfit_w" par "pierfit" dans le lien ...
...

L’homme est la seule espèce du règne animal qui soit porté à la vengeance.
Dès leur apparition, les communautés primitives connurent très vite le besoin de mettre un frein, à ce mal qui aurait très vite causé leur disparition compte tenu de la fragilité exceptionnelle de l’espèce … les interdits religieux y pourvurent dès l’origine, d’où découlèrent la création de rites spécifiques et de juridictions auxquelles fut délégué le soin de régler les différents entre les individus ou les groupes. (cf . l’œuvre de René Girard)
(suite)

Voir une étude sur le duel d'honneur sous l'ancien régime

So british  ! Clik !

Une centaine d'histoires de duels ....
(avec l'aide d'Apollon, Artémis et autres nombreux contributeurs .... N'hésitez pas à me communiquer d'autres "faits d'armes")
en rouge ... ne sont pas (encore) relé à la base ......
Merci aux contributeurs





Certes, Ils sont mythiques, comme celui de Caïn et Abel ... (ici, Le Tintoret, Venise) 
mais restent très "actuels" tant il est vrai que 
si l'histoire appartient au passé, les mythes,  ... dans la mesure où ils sont toujours "rédigés à moitié"  ...   doivent être "complétés"  .. au présent ...
(Olduvaï, Vladimir Volkov)

 Les duels ici rassemblés appartiennent tous, peu ou prou,  à ces combats "d'honneur" ... le plus souvent fratricides (entre compagnons d'armes),
 auxquels nos cousins se voyaient "condamnés" par les coutumes du siècle dans lequel ils vivaient.
---
"Cette affaire absurde allait ruiner sa réputation de jeune officier sensé, bien élevé et plein d'avenir. Elle nuirait en tout cas à son avancement immédiat, et lui coûterait la bienveillance de son général. Ces préoccupations d'ordre matériel étaient sans aucun doute déplacées étant donné la solennité de l'instant. Un duel, considéré comme une cérémonie du culte de l'honneur ou même réduit en son essence morale à une forme de jeu viril, requiert une parfaite unicité d'intention, un état d'esprit austère et homicide"
.(Joseph Conrad : Le Duel) ...
Merveilleux roman,
Merci à Artémis qui me le fit découvrir
 ---







Soit 147 le 19/08/2011 ... Si vous en voyez d'autres ...
Merci en particulier à
Mme Maubois
Le Duel sous l'Ancien Régime Micheline Guénin (Presses de la Renaissance)
Contribution Riberolles

Duel d’honneur
Le roi ne donnant plus l’autorisation de se battre, on s’en passa. On se battait pour n’importe quelle raison, et au besoin on inventait un prétexte quand l’envie venait de vouloir simplement se mesurer les armes à la main. Le duel devint une mode, et sous l’influence des maîtres italiens, l’épée en devint l’arme quasi-exclusive avec la dague et, parfois, la lance.
Le résultat fut qu’en quelques décennies les gentilshommes tués en duel se comptèrent par milliers. Devant cette hémorragie, les souverains successifs reconnurent la nécessité d’interdire cette pratique. Mais issus eux-mêmes de cette aristocratie batailleuse et sourcilleuse, ils montrèrent toujours beaucoup d’indulgence envers les duellistes.
Les édits d’interdiction se multiplièrent (en 1599, 1602, 1613, 1617, 1623, etc.), mais pas autant que les lettres de grâce, annulant leurs effets : Henri IV en signa 7000 en 19 ans !
Puis vint Richelieu.
Admirable exemple de retour par le législateur au droit naturel (qui interdit le meurtre)
Nombreuses furent les pressions pour maintenir le droit coutumier défendu par les tenants d'un code d'honneur au service des qualités de courage et d'agressivité prétendument nécessaires à la formation des élites guerrières du royaume ... il lui fut demandé de "légiférer", d'encadrer la coutume, de l'officialiser en la règlementant (présence d'un médecin, d'un prêtre.)
Mais Richelieu résista : "les rois sont faits pour préserver la vie de leurs sujets"....(gdt)

Il fit paraître un nouvel édit le 2 juin 1626, prévoyant la peine de mort pour les contrevenants. Il fit appliquer ce texte avec la dernière rigueur. La sanction la plus spectaculaire fut, le 21 juin 1627, la décapitation de François de Montmorency-Bouteville, qui s’était pris la fantaisie de se battre en plein jour, place Royale, avec François d’Harcourt, marquis de Beuvron, qui eut, lui, la chance de pouvoir s’enfuir à temps en Angleterre.
Les duels se firent plus discrets, mais la mode se poursuivit et gagna les ecclésiastiques (le cardinal de Retz en était friand) et les femmes. Il n’était pas rare que les seconds combattissent également entre eux. En 1652, lors du duel des ducs de Nemours et de Beaufort, il y eut 10 personnes qui se battirent ensemble dans le marché aux chevaux où eut lieu la rencontre. Il y eut trois morts et plusieurs blessés.
Entre juin 1643 et octobre 1711, Louis XIV promulgua pas moins de 11 édits interdisant le duel et renforçant les peines, sans pour autant faire cesser cette pratique.
Louis XVI, poursuivant cette politique, prononça quelques exils. A la Révolution, l’Assemblée législative rendit un décret d’amnistie générale concernant le duel. Un projet de loi contre le duel n’eut pas de suite. On en revint à un régime de tolérance, avec pour conséquence une recrudescence des duels d’honneur.
Le Code pénal de 1810 n’ayant pas traité explicitement le duel, ce fut la jurisprudence de la Cour de Cassation, établie avec beaucoup d’hésitations, qui fut employée ; à savoir, la peine d’assassinat en cas de mort d’homme, de tentative d’assassinat lorsque le duel avait été convenu à mort, et, dans le reste des cas de coups et blessures volontaires.
Mais dans la réalité bien peu de duellistes furent poursuivis, et encore moins condamnés, tandis qu’une véritable rage du duel s’emparait du XIXe siècle.
Le duel entra dans les mœurs et devint une sorte d’institution propre à la bourgeoisie et à l’aristocratie, bénéficiant de la bienveillance des autorités. Lors du duel opposant Clemenceau et Déroulède, les gendarmes étaient bien présents, mais non pour arrêter les participants : ils s’employèrent à contenir la foule trop nombreuse des curieux !
La plupart des grands noms de ce siècle, des personnes qui montrèrent par ailleurs leur intelligence et leur réflexion, se retrouvèrent sur le terrain à risquer leurs vies parfois pour des prétextes futiles. L’effet de mode et la pression sociale expliquent ces conduites insensées. Le « monsieur qui ne se bat pas » devenait un poltron infréquentable, et cette peur de l’exclusion de la société, de la ruine d’une réputation fit, pour une bonne part, accepter un combat où l’on n’était pourtant pas sûr de briller. La phrase de Pierre Nicole dans ses « Essais de morale » restait d’actualité : « Combien de gens s’allaient battre en duel, en déplorant et en condamnant cette misérable coutume et se blâmant eux-mêmes de la suivre ! »
Victor Hugo, dans une lettre à sa fiancée Adèle Fouché, résume bien le dilemme posé par le duel aux hommes de ce temps : « Quand un homme raisonnable a eu le malheur de se battre en duel, il doit s’en cacher ou s’en accuser comme d’une mauvaise action ou d’une extravagance..... Le duel ne cesse d’être méprisable qu’en devenant odieux. Voilà toute ma pensée. Je dois cependant pour la compléter ajouter qu’il est des cas où le plus honnête homme ne peut se dispenser d’avoir recours à ce sot préjugé. » Il venait lui-même de se battre quelques mois plus tôt...
Entre 1826 et 1834, il y eut plus de 200 morts par duel.
Au XXe siècle, cette mode perdit de sa force, et tomba en désuétude après la seconde guerre mondiale. Les derniers duels connus sont ceux de Serge Lifar et du Marquis de Cuevas en 1958, et de Gaston Deferre et René Ribière en 1967.

Le dernier duel judiciaire en France est celui de Jean de Carrouges et de Jacques Le Gris le 22 décembre 1386 devant Charles VI et sa maison...(Cf de Carrouges) Merci me donner des éléments pour les relier




Décès voir Duels  ... Le lien : <A HREF="http://www.tournemire.net/Duels.html "  <B>Décès, voir "Duels"</B> </A>

<A HREF="http://www.tournemire.net/Duels.html" <B> Duels </B> </A>...